VISAGE ORIGINEL

"NOS ACTES QUOTIDIENS SONT NOTRE VISAGE ORIGINEL DEVOILE EN PLEIN JOUR"

Luc BOUSSARD

Pas d'encens...de bougies, de statues de Bouddha.
Pas de temple, pas de godo, pas de zafu.
Pas d'univers, pas d'au delà ni d'en deça.
Zazen

Point du tout ! Ce ne sont que des moyens habiles par lesquels ton visage originel manifeste son éternité...

Ca, c'est zazen !

Exact, ce ne sont que des moyens habiles.
Quand l'habile à joué son rôle...?

Quand tu as posé la présente question, que tu as écouté la réponse et que tu l'as laissé filer .... et .... disparaître !

Oui, ou quand on peut pratiquer avec ou sans encens, avec ou sans bougies.

... ou quand on peut pratiquer avec ou sans encens, avec ou sans bougies...

NON! NON ! c'est déjà de la dialectique dualiste ... ou bien/ou bien etc etc

T'as déjà perdu ton visage originel !! .... et moi aussi !

mais non, mais non : Ton acte et le mien sont là. Je t'invite donc à relire la phrase de départ.
A moins que cette désignation de la perte de ton visage originel ne soit ton visage originel.

De plus il n'y a pas de ou bien restrictif dans ma proposition. Avec et sans est mon propos.

mimi46 a écrit:mais non, mais non : Ton acte et le mien sont là. Je t'invite donc à relire la phrase de départ.
A moins que cette désignation de la perte de ton visage originel ne soit ton visage originel.

Shak - il ne s'agit pas de mon visage mais de TON visage originel que tu perds d'instant en instant ... en louvoyant comme le démontre la phrase suivante.

De plus il n'y a pas de ou bien restrictif dans ma proposition. Avec et sans est mon propos.

Shak - Excuse-moi du peu ! mais cette phrase : .. ou quand on peut pratiquer avec ou sans encens, avec ou sans bougies... est bien de toi ? Si tu voulais dire "avec et sans" il fallait écrire "avec ET sans" - c'est moi qui surligne -

Tu as des problèmes de syntaxe shakhyam ?

Cela dit, si "avec et sans" te convient, j'en suis fort aise.

Nous nous comprenons donc bien.

Si nous employons le mot juste dans la situation juste, nous sommes d'accord !

mais est-ce le cas ? dans la mesure où, sur d'autres posts, tu ne suis pas ta propre cohérence ! ... en te taisant et n'agissant pas.

Nous le saurions alors !

Ce silence c'est toi qui le sépare d'une cohérence à laquelle tu donnes certains attributs auxquels il faut coller. Toi et moi, nous sommes en vie...
Notre souffle est cohérence, je dirais, au delà des mots...C'est l'attribut que je donne à notre cohérence...A toi de trouver notre cohérence, par exemple par le fait que nous sommes expression du corps esprit...qui n'est pas, ajouterai-je limitation, non pouvoir, mais pouvoir de voir au delà, jusqu'à nier le corps esprit...jusqu'à nier cette négation. Tu sais...la lune...je sais que tu sais...Si le fait de regarder la lune faisait que la lune nous empêchait de regarder autre chose qu'elle parce qu'elle s'accrocherait à notre regard, que notre pupille devenait la lune elle même. Notre pupille, c'est un peu le lac dans lequel se reflète la lune...mais la lune n'est pas dans le lac. Donc que nous reste t'il à dire ? Je ne sais pas. Dire que ce que nous disons est impermanent? Ou chanter avec les autres à l'unisson ? Etre certain que nous chantons tous la mélodie de l'impermanence? Ou impermanentifier la mélodie? Tu ne trouves pas cela compliqué ? Serais-je la seule, serais-tu le seul à oublier tes propos et à reconnaître leur nature non né ? Faut-il en avoir conscience? Et pour quoi au final, pour se persuader de la préciosité de cette conscience?


Bonne année

Voilà qui sans doute va apporter grand réconfort à ceux qui sont victimes de la volonté de puissance de quelques-uns magnifiée et légitimée en système producteurs de valeurs marchandes qui les prive du fruit équitable de leur travail ?
Il importe peu, pour ceux-là, de savoir ce que devient la lune qui se reflète dans l'eau et si l'impermanence est elle-même impermanente, non pas pour se persuader de la préciosité de cette conscience mais pour que leur propre humanité se réalise enfin dans des rapports sociaux équilibrés.

Merci de tes voeux. Accepte les miens en retour, chaleureusement.

Ben moi je ne peux rien pour eux...pour elle, ma mère, oui je peux.   

Tant mieux pour elle !

Tant pis pour les autres.

Tant pis, tant mieux...perso je ne me pose pas le problème ainsi.

Je fais un peu au coup par coup. Les autres c'est aussi ma mère, et elle c'est un peu aussi les autres quand ces autres sont proches, et pas des entités abstraites.

Mon monde est à la fois tout petit et très grand.

Je ne vois pas à l'échelle des politiciens ni à celle d'un pays ou de l'Etat, ou bien à celle que nous propose les infos télévisées.

C'est pour cela que lorsque j'aide une dame à traverser la route j'ai un peu sauvé le monde entier.   

J'en suis d'accord