RESONANCE Homme/Univers

« L’HOMME EST COMME UNE CLOCHE QUI VIBRE AUX VENTS DE L’UNIVERS »

C’est dire la résonance dans laquelle baignent nos sensations, sentiments, intellections, actions, bref l’ensemble de nos actes conscients et inconscients, nuisibles et bienfaisants qui ne le deviennent que par notre soumission abandonnée à l’égo et ses catégories.

Comment se manifeste-t-elle cette résonance ? Physiologiquement, par la relation génétique entre le cerveau profond (thalamus, hypothalamus) et le cerveau frontal (cortex, néo-cortex) avec l’hémisphère droit dit intuitif et son hémisphère gauche, dit analytique générateur des représentations conceptuelles qui obscurcissent les perceptions sensibles. Génétiquement, par la mise en place des éléments constitutifs habituels (eau, terre, feu, bois, métal) qui favorisent la construction dans un espace-temps donné, d’éléments sensibles susceptibles d’entendement, de création, d’intuition, de ressenti et d’imagination. Ce seront les êtres sensibles.

Dans la mesure où notre civilisation scientifique et technique privilégie ce dernier aspect de l’activité cérébrale sans égard aux dégâts civilisationnels qu’elle occasionne aux individus et Sociétés, il convient de procéder à un ré-équilibrage des diverses fonctions intellectuelles et sensibles. Retenons qu’il ne s’agit aucunement de bannir les fonctions supérieures de l’intellect mais d’en permettre le déploiement par le retour assumé de « l’inanimé » comme va l’expliciter l’histoire suivante.

Maître ISAN du mont Isan recevait Maître KYOGEN dans son monastère. Celui-ci avait la réputation de connaître l’ensemble des sutras, de pouvoir les commenter et resituer une citation dans son contexte. Devant tant de savoir supposé, Maître ISAN hésitait à lui poser la question qui pourtant lui brûlait les lèvres : Quel était ton visage originel avant la naissance de tes parents ?

Maitre KYOGEN ne sut répondre et consulta ses livres et sutras. Après plusieurs semaines il revint vers ISAN, lui avoua son ignorance et son intention de le quitter. Ce qu’il fit sur le champ.

Il s’installa sur les pentes d’une montagne proche sans pour autant trouver la réponse. Un jour, il décida de nettoyer les alentours de la cabane entourée de bambous où il habitait. Au cours de ces travaux, une pierre vint heurter abruptement le mur de bambous et il eut le Satori, la révélation de l’inexistence foncière de toutes choses. Il brûla alors ses livres et sutras.

Qu’est-ce que cela veut dire ? L’ensemble des connaissances accumulées n’étaient d’aucun secours face à une question dont son auteur savait parfaitement qu’elle n’avait d’autre fonction que de briser l’enchaînement d’une production logique et imaginative qui enfermait son interlocuteur dans une causalité absurde, les réponses étant contenues dans les questions. C’était seulement un moyen habile, dont la pertinence apparut au bout d’un temps non-prévu au départ, mettant en présence le caractère in-intentionnel d’une action totalement imprévue et qui déboucha instantanément sur l’ouverture  de et à l’Esprit jusqu’alors occulté par l’intellection forcenée de KYOGEN.

C’est le vent de l’Univers, son cœur et son esprit (Shin) qui se réalise « au moment tel-quel »  dans le cœur de l’homme par  l’entremêlement de l’intention épisodique du nettoyage des alentours de la cabane et la non-intention de l’Univers. C’est fondamentalement la conscience Hischiryo à l’œuvre, action qui ne veut rien parce que l’intention proprement personnelle a été dépassée ouvrant la porte à l’intuition du réel en acte précisément par ce non-vouloir, pas même thématisé comme tel.

On voit ainsi que la question posée n’était que prétexte à introspection, recherche et finalement lâcher-prise d’un savoir pertinent dans sa sphère de validité mais insuffisant néanmoins. C’est la réalisation de KU dans SHIKKI, de la vacuité dans les phénomènes et vice-versa, du Personnel et de l’Universel, la rencontre dans l’espace des  flèches des archers du San do kai. C’est la Résonance du Tout sur tout et de tout sur Tout, calme, profonde, insaisissable et sans égo.

Pour qu'apparaisse cette résonance encore faut il faire sien le non-dualisme sous-jacent qui la justifie tel qu'il apparaît dans le chapitre 46 du Shôbôgenzô de Maitre DOGEN au travers de la Prédication de la Loi faite par l'inanimé. Cette prédication de la Loi est autodiction de la Loi dans laquelle le sujet, les existants (dharma) qui prêchent la Loi (Dharma) et l'objet, la Loi (Dharma) prêchée par les existants (dharma) ne font qu'un.

Il est nécessaire d'admettre qu'une prédication (en termes un peu plus laïque : un exposé paradigmatique) n'est pas nécessairement explicitée en termes langagiers, donc par un langage animé mais peut l'être par un langage un peu plus intuitif au-delà et en-deçà de l'audible.

C'est pourquoi je considère que le dépassement du soi conscient doit surpasser toute frontière habituelle entre la compréhension et la non-compréhension, entre le savoir et le non-savoir dans le jeu du dévoilement de la Parole Secrète qui, le moment venu, permettra l'advenue du discours inorganique émis par tous les existants en tant que parole secrète mais non cachée du Soi.

Dit plus simplement, peut être peut-on retenir que le Conscient et l'Inconscient révèlent et se révèlent dans ce que Paul DIELS nomme le Surconscient en tant que conditions de possibilités du "possible" soit la liberté foncière de l'existant "Homme" qu'aucune loi transcendante ni karma ne retient absolument.

La beauté et la simplicité de cette sentence est l'actualisation, ici et maintenant, de l'expression fondatrice du Bouddhisme :

"KAKUNEN MUSHO"
Kakunen : ciel infini et ouvert
Musho : absence de sainteté

Cette vibration met l'accent sur la pratique qui consiste à agir à travers l'unité du corps et de l'esprit et réaliser l'essence fondamentale de zazen qui, en tant que tel, ne veux rien. Suivre l'ordre cosmique, le sommet du crâne tourné vers le ciel bleu et les oreilles vers les épaules, c'est s'asseoir dans le cosmos entier et "penser du tréfonds de la non-pensée", pensée absolue, cosmique, au-delà, qui permet la tranquilisation du cerveau gauche et du cerveau droit.

Si la conscience change mais pas l'action, zazen est inutile. Si l'action s'harmonise avec la pensée, c'est la sagesse. Ici même, dans le post : Conscience (https://taichizazen.forumactif.com/t18-conscience) nous mettons l'accent sur la nécessité de ne pas scinder les fonctions humaines pour que précisément se réalise, en chacun, la double appartenance à un ordre personnel et individuel mais également à l'ordre universel et cosmique, en complémentarité.

C'est ainsi que l'absence de sainteté permettra, à ceux qui en ont pris l'engagement, de réaliser leurs voeux de Bodhisattwa et d'être disponible pour "les autres êtres sensibles" qui, en l'occurence ne sont pas l'enfer, bien qu'ils le vivent.

L'absence de Déité représente la liberté à l'état pur, sans règles qui conditionnent l'expression de la Vérité.

L'Homme sans l'existence de "Dieu" ne peut que se retourner vers lui-même/l'Univers, là où toutes les réponses attendent.

OK ! mais alors ! où sont les questions ?

« L’HOMME EST COMME UNE CLOCHE QUI VIBRE AUX VENTS DE L’UNIVERS »

Les guillemets supposent que c'est une citation. De qui est est-elle ?

Elle est intéressante, mais personnellement je dirais plutôt :
L'homme et l'univers sont UN; Vibrations de la cloche aux vents.

De qui est-elle ? j'en sais rien et je m'en fous. L'important, le signifiant, le symbolisme est ailleurs.

L'homme et l'univers sont UN; C'est la même chose ! inutile d'en......ler les mouches pour se faire comprendre ! ok ?

Non pas OK, le sens n'est le même que si tu tronques la suite de ma phrase.

De plus, si cette citation est de toi, inutile de mettre des guillemets, ce qui pourrait laisser supposer qu'elle provient d'un sutra ou de la parole d'un patriarche. C'est cela que je signifiais lorsque je parlais de tes tentatives de te rendre plus crédible au travers de pseudo citations.

Gassho

Je tronques ! je trompes ... c'est ma nature !

et çà te fait tellement râler ! J' A D O R E  !

Ce qui râle, c'est le Bouddha qui veut naître et que tu recouvres des couches de ton importance personnelle qui adore.

Exactement ! il a besoin de moi comme j'ai besoin de lui ! et toi également !

Y'a un problème ?

Oui, le manque de sincérité est un problème.

Je déconseille d'aller au soi disant "cours de Taï Chi" de Shakhyam.

La connaissance de soi (de toi) y remédie parfaitement !

C'est pourquoi il te faut reconnaître toutes tes manoeuvres pour te donner de l'importance, ce sera le remède. Et il manque cruellement d'un double point horizontal sous le trait de ton point d'exclamation.

« L’HOMME EST COMME UNE CLOCHE QUI VIBRE AUX VENTS DE L’UNIVERS »

Le Bouddha est comme une cloche qui vibre aux vents de l'univers.

Quant à l'homme ordinaire, il est une cloche fêlée.

mimi46 a écrit:« L’HOMME EST COMME UNE CLOCHE QUI VIBRE AUX VENTS DE L’UNIVERS »

Le Bouddha est comme une cloche qui vibre aux vents de l'univers.

Quant à l'homme ordinaire, il est une cloche fêlée.

erreur

l'homme ordinaire est une cloche qui vibre aux vents de l'univers, pourquoi lui donner toujours des attributs négatifs, qui lui empêchent d'exprimer sa vraie nature.
Tu raisonnes en terme de hiérarchie : celui d'en bas ne peux pas être en haut, mais où est-il le haut et le bas de l'Univers?

Shakhyam, les questions sont dans les réponses, silencieuses

Si mon erreur est la cloche vibrante, alors tu comprendras qu'il ne peut y avoir de hiérarchie.
C'est bien là la réflexion d'une cloche fêlée.

Shakhyam, les questions sont dans les réponses, silencieuses

Exact, cela permet de ne pas prolonger l'erreur.
Sauf que lorsque shak se sert de mel, l'erreur se prolonge et la sincérité s'échappe.

Allé, va prendre ta pilule. Cela suffira pour le moment.

Bien vouloir méditer ce texte, sans mépriser quiconque ! (https://taichizazen.forumactif.com/t38-erreur-verite-au-dela)

Détruire l'erreur sans voir le réel dans l'essence de l'erreur, c'est une erreur. Croire à l'existence d'une erreur qu'il est possible d'éliminer, c'est erreur et non sagesse

Voir que l'erreur est vide par essence, c'est voir la sagesse de l'erreur qu'il faudra également éliminer. Sous "l'angle de la Sagesse" voir que l'essence et les caractéristiques de l'erreur sont "épuisées" et qu'il n'y a rien à éliminer, c'est la véritable élimination de l'erreur.

C'est ainsi que démonstration et réfutation se saisissent l'une de l'autre et disparaissent ensemble sans plus d'autre séjour.

(Soutra du Sans-action de toutes choses extrait des mystères essentiels de l'entrée à Lanka - FAZANG)

Mimi ou qui que tu sois, tu as vraiment un problème d'identité ...arrête de m'appeler Shakhyam, c'est vraiment très fatigant, même si mes interventions sont modestes, j'ai le droit d'être ici, comme toi et de participer au forum

Tu pourrais essayer de t'exprimer sans insulter ou rabaisser les gens, cela révèle un manque total d'arguments pour répondre aux vraies questions et la seule façon de cacher l'ignorance ou l'impuissance est l'insulte verbal ou physique

Ma petite shakhyam, tu me parles de problèmes d'identité alors que tu as deux pseudos, exactement comme tu avais le pseudo Apsara sur d'autres forums. Je ne t'enlève en rien le droit de l'utiliser.
Quant à la deuxième partie de ton message je ferais la même réponse qu'à ceci :

shak a écrit:Bien vouloir méditer ce texte, sans mépriser quiconque !

Je respecte fondamentalement ta véritable nature, ce pourquoi je t'aide à la découvrir, et pour ce faire, il est vrai que je maltraite l'être de surface.

Quand au texte de FAZANG, mon avant dernière contribution en est l'explicitation.

Mais cloche fêlée il y'a. Elle doit trouver le regard du Bouddha qui réalisa que lors de son propre éveil, tous les êtres s'éveillèrent avec lui.

Mais ces paroles ne peuvent être prononcées par des cloches fêlées. Ce pourquoi il existe des êtres perdu dans le samsara, et des éveillés. Ce pourquoi, il y'a véritables transmission et paroles d'aveugles.

Bon, c'est vraiment très triste ... que dire de plus de ta supposée intelligence?

Tu essayes de nettoyer le miroir mais il n'a rien à nettoyer

Je te laisse vivre dans l'illusion, tu es heureux comme ça et j'ai des choses plus importantes à faire

Tes grandes phrases me font plutôt rigoler, je vois que ça ne sert à rien de dire que tu n'es pas dans le vrai, tu t'aimes tellement comme un être supérieur, ton égo est tellement démesuré que quoiqu'on fasse il restera toujours aveugle

Reste en paix et sois heureux si tu sais ce que c'est

melushak a écrit:Tu essayes de nettoyer le miroir mais il n'a rien à nettoyer

Bon je répondrai à ceci, le reste ne m'intéresse pas désolée.

Comment sais-tu que j'essaye de nettoyer le miroir ? Lequel de mes propos te le laisse croire humble petite mélusinette ?

Je pensais que l'on ne pouvais pas stagner, mais en faite si c'est possible.

Gassho

Où vois-tu stagnation ?

Bâillement.

Gassho