Le lien homme/nature

Dans son livre Vers la sobriété heureuse,Pierre Rabhi parle du lien viscéral de l'homme avec la nature.Pour lui, La mondialisation est un ordre anthropophage qui écrase l'humain .En pratiquant le Chi quong , le Taichi et la méditation , chacun de nous peut faire l'expérience de sa relation à son corps et à la nature .La perfection des gestes, rappelée régulièrement par le maître , permet de mettre en place un lien fort entre soi et son milieu .En approfondissant ce rapprochement ,n'approfondissons nous pas le lien avec les autres .Le geste parfait ouvre alors à la chaîne humaine
un moyen alors de reprendre le contrôle.

En effet, il est évident à priori que le lien entre la nature et l'homme est fondamental et premier dans la mesure où il en est le produit. C'est beaucoup plus tardivement que la "révélation" va prétendre à une création transcendante avec les dévoiements philosophiques et comportementaux que l'on connaît trop.

Je me permet de mentionner à nouveau le post https://taichizazen.forumactif.com/t20-resonance-homme-univers qui explicite ce lien que tu mentionnes à la suite de Pierre Rabbhi avec les conséquences humaines déployées par la pratique du Tai Chi Chuan

tiger31 a écrit:Dans son livre Vers la  sobriété heureuse,Pierre Rabhi parle du lien viscéral de l'homme avec la nature.Pour lui, La mondialisation est un ordre anthropophage qui écrase l'humain .En pratiquant le Chi quong , le Taichi et la méditation , chacun de nous peut faire l'expérience  de sa relation à son corps et à la nature .La perfection des gestes, rappelée régulièrement par le maître , permet de mettre en place  un lien fort entre soi et son milieu .En approfondissant ce rapprochement ,n'approfondissons nous pas le lien avec les autres .Le geste parfait ouvre alors à la chaîne humaine
un moyen alors de reprendre le contrôle.

Oui, et d'ailleurs, c'est assez paradoxal, parce que dans ces pratiques spirituelles, il y'a une forme d'abandon du contrôle qui est peut-être la maladie de notre civilisation qui veut tout régenter. Et paradoxe du paradoxe, lorsqu'on se laisse régenter par cette tendance, on ne se confronte plus à l'exigence contraignante du premier paradoxe que j'ai mentionné. Par là c'est un peu comme si nous étions cette société et qu'elle pouvait se reconnaître en chacun de nous, comme des sortes de piliers individuels forts pouvant assurer sa pérennité sans accro dans une sorte d'endiguement que ces pratiques souples induiront... Et là, chaque personne pourra reconnaître son véritable trésor dans cette souplesse qui ne va contre personne, contre aucune société. La souplesse sera la société ! :