Shérab : montre pour la pratique de la méditation dans l'action.

Bonsoir,
 
J'utilise une Shérab (montre vibrante pour pratiquer la méditation) maintenant depuis 11 mois pour un total de 85 000 rappels.
Une Shérab vibre au choix toute les 15, 10, 5, 3, 2, 1 minute pour pratiquer. Un rappel est le fait d'éteindre la vibration pour vivre ce qui est.
 
Une Shérab permet de pratiquer le détachement, la non-pensée comme cela est précisée dans le Dharma.
 
Je viens vous faire par de mon expérience et échanger avec vous autour de cette nouvelle pratique du dharma !
 
A vos claviers si avez des choses à échanger !

Bonsoir Eussère,

Pratiquer le détachement, la non-pensée avec une montre vibrante qui nous ramène à sa réalité factuelle, me semble contradictoire dans sa génèse et je doute, à l'occasion, qu'elle favorise le rappel de soi.

Attendons donc la/les relations de l'expérimentation et surtout l'appréciation d'un éventuel changement d'attitude et du comportement dont tu nous parleras j'espère, si tu les a constaté.

Gassho

Une Shérab te ramènera à la dualité si tu saisies l'expérience d'arrêt de la montre comme duel et depuis le temps j'aurais développée des tocs... Ce qui n'est pas le cas.  
Par parenthèse elle vibre désormais toutes les 2mins.
 
Si tu l'éteins en pleine conscience alors tu auras une expérience d'absence de dualité, de dévoilement de l'esprit, et c'est plutôt ce qui est expérimenté avec.
 
Je vis une expérience de dévoilement de l'esprit de présence, de calme et d'absence de dualité, zazen a changé également. Que voudrais-tu savoir de plus ?
 
Gasho.

Lorsque je fais une expérience enrichissante, je veux la partager (je propose, je sens le devoir de proposer)...Par là, elle va rencontrer l'esprit vierge (pas si vierge que cela parce que forcément bourré d'expérience) de celui ou celle qui n'a jamais entendu parler de l'expérience et qui la découvre par mon biais. C'est presque comme si je proposais à l'autre un choix nouveau...Shérab ou pas Shérab.
 
Lorsque l'accord au Shérab sera donné par la pratique du d'une Shérab, alors cette pratique sera expérience. L'expérience décrite sera l'expérience de la description mais ne sera pas l'expérience elle même (effectivement personne ne peut rendre véritablement cette expérience au-delà du mot). Ce qui peut être remis en question, ce n'est pas l'expérience, mais sa description(, son utilité, sa véracité). De même, le goût de l'eau, chacun peut en faire l'expérience, mais quant à la description(,véracité) de cette expérience, chacun aura la sienne, c'est à ce stade de la description que l'on peut se perdre et finalement arriver à se battre(ce sera sans moi parce que je serai parti avant), non pas pour le goût de l'eau, mais pour sa description. Plus; la description avançant, il y aura attachement à la description elle même(attachement à la réification de l'expérience obtenu mais pas à l'expérience qui elle reste tel quelle). Au bout du compte, d'attachements en attachements aux descriptions, une discussion partant du goût de l'eau peut finir par une guerre sur la forme de la terre ou sur le nombre de dents que contient le dentier de la reine.
 
Ainsi, la dualité possible de l'expérience ne réside pas dans l'expérience elle même(Justement si mimi, l'expérience proposé est de faire cesser les attachements au mental, pour faire l'expérience du détachement, mettre fait à la relation sujet/objet qui est le fonctionnement habituel de l'esprit la question est donc de savoir si une shérab mène ou non au détachement, à la non-pensée), mais dans son partage, dans la transmission de la volonté implicite de la partager qui bien sûr peut rencontrer chez l'autre, outre la volonté de partage, également la non volonté de partage(la peur du changement, la volonté de statu quo qui va très bien pour certain), c'est à dire la non volonté d'expérimenter la pratique proposée, comme pratique pour lui de sa faculté de choisir, c'est à dire, comme pratique de sa liberté(et c'est très bien ainsi).
 
Gourdjieff n'a aucun intérêt par rapport à la pratique méditative que j'effectue avec ma Shérab, pour cette raison je n'ai rien à y répondre  
 
Gasho.

On dit une shérab.
Rien ne t'empêche de t'exprimer mimi ! Et encore plus pour exprimer ce qui te vit comme une incompréhension.

Gasho.

Eussère a écrit:On dit une shérab.
Rien ne t'empêche de t'exprimer mimi ! Et encore plus pour exprimer ce qui te vit comme une incompréhension.

Gasho.

Ha ! une shérab alors ok, merci.

L'expression est là, et effectivement il n'y a pas d'empêchement. Si tu as pu en entendre un, c'est que l'expression était l'empêchement lui-même.

Du point de vue de l'expérience, tous les faits se valent. Tenter de les vivre tous serait sans aucun doute exaltant mais ne permettrait pas de dégager de quelconques valeurs normatives dans la mesure où aucun étalonnage ne me serait fourni.

Aujourd'hui, je fais l'expérience d'une shérab; demain je décide de partir en guerre; hier j'ai attaqué une banque et peut être que demain je violerai une fille ou un garçon au coin de la rue, sans satisfaction particulière.
Que je raconte ces faits d'armes à qui que ce soit ne sera également d'aucun intérêt pour les mêmes raisons, indépendament du fait qu'il ne s'agira alors que d'une description vide de sens.

Revenons au sujet : la shérab, dont on nous dit que "... l'expérience proposé est de faire cesser les attachements au mental..." - soit ! mais ce n'est qu'une expérience qui ne me donne pas les clés de sa compréhension ! et pour cause ! elle ne les possède pas.

Il me faut donc faire appel à autre chose ... Le bouddhisme me propose la notion de détachement qui résulte de pratiques, réflexions, expérimentations multiples à partir de la constatation selon laquelle l'attachement est ce qui me rend malheureux. Mais ces faits, par généralisation,  ont changé la nature de ce qu'ils sont. Ils sont devenus des valeurs normatives qui permettent appréciation de chaque expérience particulière.

Aussitôt dit, aussitôt contredit ! d'un point de vue bouddhique ces valeurs sont illusoires et génèrent d'autres causes de souffrance qu'il n'y a pas lieu de débattre ici. Il y a donc opportunité à réfléchir à ce que le remède ne soit pire que le mal mais je crains que cette réflexion ne s'effectue à partir d'autres valeurs normatives dont on ne puisse sortir et qui subiront le même sort critique.

Il nous faudra donc admettre que le pire et le meilleur co-habite et que le samsara co-habite avec le nirvana ... ce que nous devrions tous savoir.

L'étalonnage fournit est la dissolution des voiles, émotions, pensées sensations, moments de non-pensées et de présence dans la journée. Certes toutes ses choses sont illusoire, mais elle permettent de juger, d'apprécier l'évolution de la pratique.
 
Il y a toujours eu expérience et réification de l'expérience dans la méditation. Et ce même pour les éveillé ! Rien de neuf sous le soleil Shakhyam.  
 
L'attachement n'est pas vraiment ce qui rend malheureux mais plutôt le karma, l'illusion, la dualité dans son ensemble. Et puis même cette notion de malheur est fausse puisque même lorsque tout va bien il y a encore de la souffrance.
 
Tu me dis que du point de vu bouddhiste toutes les expériences se valent, oui évidemment ! Tant que ce n'est pas une expérience d'éveille tu as tout à fait raison ! En conséquence, seul la méditation de l'éveillé est libre, tous les rappels de shérabs et toutes les heures de zazen ne sont que des illusions karmiques plus ou moins légère. Pour autant doit-on arrêter de pratiquer zazen ou d'utiliser une shérab ? Non évidemment, même Deshimaru nous dit que cela est affaire de répétitions.
 
Pour affirmer, pour se convaincre qu'un remède est pire que le mal il faudrait encore en faire l'expérience ou en entendre parler avec ouverture. En conséquence au lieu de jeter directement un avis négatif sur ce que je fais, acharne toi plutôt à ouvrir ton esprit et à comprendre ce que je vis avec, comment ça marche et pourquoi je le fais, ce qui serait moins illusoire et plus factuel.
 
Comment imagines-tu ma pratique ? Comment te la représentes-tu ? Quels sont les mots et images qui viennent ? Est-ce que cela est en accord avec ce qui se passe réellement de l'autre côté de ton écran, de mon côté ? Je n'ai quasiment rien dis car tu ne t'interroges pas et donc tu ne me poses aucunes questions, alors ton point de vu ne peut être que faussé.
 
Gasho.

Avant de te répondre sur le fond, je veux dissiper les éventuels effets que pourraient avoir ton dernier alinéa. Du 15 Juillet au 29 Novembre, sur un autre site, nous avons entretenu des échanges nombreux concernant la Shérab avec les mêmes explications et mêmes objections.

Dire ici même que mon point de vue est 'faussé" par ignorance et manque d'intérêt me semble tout de même un peu "gonflé" et en toute occurence, démenti par les faits.

à plus

Gonflé à l'hélium alors !  

Je te propose de vérifier. Peux-tu me décrire :
Quelles sont les pratiques possible avec une shérab ?
Comment l'utiliser correctement ?
Quels sont les effets négatifs ?
Quelles sont les bénéfices ?
Comment optimise-t-on son utilisation ?
A quoi ressemble une utilisation à long terme ? (Au-delà de 60 000 rappels)
A quoi ressemble une utilisation à court terme ? (En-dessous de 15 000 rappels)
Dis moi comment zazen évolue au court de son utilisation.

Décris moi ce que cela fait de constater 400 fois par jours que l'on s'empoisonne avec la dualité par un objet extérieur cadancé...

J'espère ne pas te mettre dans l'embarras.  
Gasho.

Décris moi comment un tel objet ronge l'égo jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, si ce n'est un rebut, un déchet d'expérience...

Gasho

Bonjour,

Il me semble qu'il y a inversion des rôles ... c'est à toi à expliciter ce que tu nous proposes.

Merci

 Oui j'explique... Je vais répondre à mes propres questions.
 
Quelles sont les pratiques possible avec une shérab ?
Pendant zazen shérab dans les mains. On peut l'éteindre toutes les minutes pour reprendre possession de soi, pour être présent
Pendant zazen, on ne fait rien on laisse vibrer ainsi toutes les 30 secondes ont peut rester, demeurer dans la non-pensée, le détachement.
Pendant la journée avec les rythmes suivant 20, 15, 10, 5, 3, 2 mins. Toujours pareille pour apprendre à être à ce qui y est dans le présent.
Pendant une journée spéciale de pratique, toutes les minutes pour une  balade en forêt en montagne. Au bout de 10 heures seul avec une shérab qui vibre toutes les minutes une balade se transforme en lâcher-prise total.
 
Comment l'utiliser correctement ?
Ne pas s'en servir, ne pas l'utiliser. Etre simplement. Etre dans la non-pensée, être la non-pensée. Seulement éteindre la vibration sans but, sans résultat. Juste la, faire l'expérience du réel de ce qui est.
 
Avant la vibration, personne,
Après la vibration, personne.
Avant la vibration, le cosmos
Après la vibration, le cosmos.
Avant, après, après, avant.
Après, avant, avant, après.
 
Quels sont les effets négatifs ?
La pratique peut-être violente pour les débutants. Il faut commencer doucement. Augmenter progressivement le nombre de vibrations.
 
Quelles sont les bénéfices ?
Pourquoi faudrait-il un bénéfice ? C'est absurde.
Si vous voulez un bénéfice c'est que vous n'avez rien compris à ce qu'est une Shérab. Et allez faire autre chose !  Le tricot c'est bien ! Le puzzle aussi.
 
Comment optimise-t-on son utilisation ?
Il faut faire attention à ce que les vibrations soient toujours efficace. Changer régulièrement la montre de poignet. Changer régulièrement de côté de poignet, intérieur, extérieur.
 
A quoi ressemble une utilisation à long terme ? (Au-delà de 60 000 rappels)
PFFFFFFFFFFFF................... T'as qu'à le faire toi-même ! Tu verras bien ! Et puis l'utilisation de l'un n'est pas l'utilisation de l'autre.
Mais en principe le mental est calmé. Hishiryo dans l'action. Présent, être.
 
A quoi ressemble une utilisation à court terme ? (En-dessous de 15 000 rappels)
A une avalanche de vibrations pour rien  
Les débuts sont décourageant on voit pas vraiment l'intérêt, il faut persévérer.
 
Dis moi comment zazen évolue au court de son utilisation.
Il y a plus de zazen, zazen disparait pour laisser place à zazen.  
 
Décris moi ce que cela fait de constater 400 fois par jours que l'on s'empoisonne avec la dualité par un objet extérieur cadencé...
L'égo à envie de saisir cette expérience comme quelque chose de lourd de contraignant. Mais c'est surtout de la joie, de la paix, de l'harmonie, de la non-pensée, du détachement, du lâcher-prise, de l'expérience...
 
Décris moi comment un tel objet ronge l'égo jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, si ce n'est un rebut, un déchet d'expérience...
Ca sent l'égo qui ce mortifie... Mais l'égo qui se mortifie n'est qu'une chose illusoire... On ne peut vraiment comprendre si on ne l'a vécu alors je préfère me taire...
 
Bien sincèrement., j'ai pas envie d'en parler mais je me force. Au vu de l'illusion d'intérêt je le fais...
 
Gasho.

Eussère,

Je ne t'avais pas oublié mais mon intérêt pour ta shérab étant ce qu'il est, j'ai choisi d'autres thèmes.

J'entends parfaitement les arguments que tu avances mais il ne me semble pas utile d'utiliser une "extériorité" comme moyen habile alors que ma pratique et le laboratoire de mon cerveau me permettent de passer outre et d'éviter l'enchevètrement des lianes (Shobogenzo) que son utilisation semble générer.

Je constate avec plaisir que notre désaccord, sur ce point, ne nous empêche pas de continuer à échanger. C'est parfait !

Bonne soirée

Pae contre notre désaccords à nous semble plus difficile à avaler...bizarre bizzare, ce n'est pas à l'honneur d'Eussère.

Pae contre notre désaccords à nous semble plus difficile à avaler...bizarre bizzare, ce n'est pas à l'honneur d'Eussère. .
Commenter pour commenter n'apporte rien mimi, si ce n'est du bavardage. La silencieuse coïncidence mimi !

Shakhyam,
L'enchevêtrement de liane est l'égo. Si l'égo saisi dans l'action une vibration pour se nourrir et se renforcer, n'accusons la shérab, mais l'égo qui utilise un moyen de détachement pour se renforcer lui même. L'égo finira tôt ou tard par la pratique par comprendre son erreur.

Une shérab, c'est immuabilité de l'éveil au milieu du bol de spaghetti des illusions. Comme la posture de zazen crée l'immuabilité de l'éveil au milieu de l'égo afin que l'éveil apparaisse.

Une shérab est la force, la limpidité de l'action juste au milieu des saisies permanentes. Une shérab c'est l'art-martial quant tu te mouches.

Dans l'action, tu demandes à l'enchevêtrement, à l'égo, au bazar de créer la stabilité... A force de répétition cela marche au bout de 5 à 10 ans si j'en crois les ouvrages que je lis sur le zen.

Personnellement je préfère compter sur l'ordre, la simplicité, la rigueur, la répétition de ma shérab pour créer la stabilité dans l'enchevêtrement de liane qu'est l'égo.

Et ca marche beaucoup mieux que de se servir de l'enchevêtrement de liane pour créer la stabilité.

Rien ne t'oblige à me répondre Shakhyam. Rien ne t'oblige à lire ces lignes.

Je ne te demande même pas d'acquiescer ce qui est écrit ici, tout simplement parce que je me fous de ce que tu penses. Mon expérience n'admet plus de doutes sur la validité de l'efficacité d'une shérab.

Gassho.

DOMMAGE que ta shérab ne t'incline ni à l'humilité ni à la convivialité. Que tu te foutes de ce que je pense est dans l'ordre de la pensée des sectaires dans leur irrespect de la pensée de l'autre. Ce type d'attitude ne me contraint à rien, ne m'interdit rien et ne m'interpelle même pas.

Elle n'est pas.

Oui les termes je me fous était mal choisi. Je m'en excuse.

Je voulais dire par la que les arguments que tu avances n'ont pour le moment pas eu de valeur, et non pas été en rapport, face à l'expérience retirée de l'utilisation de la montre.

Lorsque tu dis "l'enchevêtrement des lianes que son utilisation semble générer." Cela me renvoie à l'imaginaire que tu te fais de la pratique shérab plus qu'a mon expérience.

Je suis perméable aux arguments, pas de souci enfin pour peu qu'il fasse un minimum sens par rapport à l'expérience.

Gassho.

En d'autres termes je fais confiance à mon expérience plus qu'aux arguments des uns et des autres, qui imagine la pratique plus qu'autre chose.

Gassho.

Et je ne peux que t'approuver !

C'est bien le message bouddhique

Eussère a écrit: Oui j'explique... Je vais répondre à mes propres questions.
 
Quelles sont les pratiques possible avec une shérab ?
Pendant zazen shérab dans les mains. On peut l'éteindre toutes les minutes pour reprendre possession de soi, pour être présent
Pendant zazen, on ne fait rien on laisse vibrer ainsi toutes les 30 secondes ont peut rester, demeurer dans la non-pensée, le détachement.
Pendant la journée avec les rythmes suivant 20, 15, 10, 5, 3, 2 mins. Toujours pareille pour apprendre à être à ce qui y est dans le présent.
Pendant une journée spéciale de pratique, toutes les minutes pour une  balade en forêt en montagne. Au bout de 10 heures seul avec une shérab qui vibre toutes les minutes une balade se transforme en lâcher-prise total.

Pendant zazen ? Ca c'est révolutionnaire. Mais ce n'est plus zazen, c'est une autre pratique
Apprendre à être avec ce qui est dans le présent...oui être dans le présent, mais être dans cet être le présent as-tu essayé ?
 
Comment l'utiliser correctement ?
Ne pas s'en servir, ne pas l'utiliser. Etre simplement. Etre dans la non-pensée, être la non-pensée. Seulement éteindre la vibration sans but, sans résultat. Juste la, faire l'expérience du réel de ce qui est.

Ha, c'est intéressant...on ne pratique plus la shérab, c'est elle qui nous pratique
 
Avant la vibration, personne,
Après la vibration, personne.
Avant la vibration, le cosmos
Après la vibration, le cosmos.
Avant, après, après, avant.
Après, avant, avant, après.

on voit l'après depuis l'avant
et l'avant depuis l'après.
(Cette) expression qui cherche l'atemporel pourrait se définir tel, le renard au bord du gouffre.
 
Quels sont les effets négatifs ?
La pratique peut-être violente pour les débutants. Il faut commencer doucement. Augmenter progressivement le nombre de vibrations.

Cela va motiver les casses coups.
 
Quelles sont les bénéfices ?
Pourquoi faudrait-il un bénéfice ? C'est absurde.
Si vous voulez un bénéfice c'est que vous n'avez rien compris à ce qu'est une Shérab. Et allez faire autre chose !  Le tricot c'est bien ! Le puzzle aussi.

Oui chaque pièce est un rappel, chaque maille 

Comment optimise-t-on son utilisation ?
Il faut faire attention à ce que les vibrations soient toujours efficace. Changer régulièrement la montre de poignet. Changer régulièrement de côté de poignet, intérieur, extérieur.

Chez les toltèques, on appelle cela le "ne pas faire".
 
A quoi ressemble une utilisation à long terme ? (Au-delà de 60 000 rappels)
PFFFFFFFFFFFF................... T'as qu'à le faire toi-même ! Tu verras bien ! Et puis l'utilisation de l'un n'est pas l'utilisation de l'autre.
Mais en principe le mental est calmé. Hishiryo dans l'action. Présent, être.

Je ne le ferai pas mais si cela te convient...
 
A quoi ressemble une utilisation à court terme ? (En-dessous de 15 000 rappels)
A une avalanche de vibrations pour rien  
Les débuts sont décourageant on voit pas vraiment l'intérêt, il faut persévérer.

C'est donc pour rien, mais la persévérance de ce rien est ce que tu préconises.
 
Dis moi comment zazen évolue au court de son utilisation.
Il y a plus de zazen, zazen disparait pour laisser place à zazen.

Il n'y a plus de zazen et il n'y a plus de zazen.
 
Décris moi ce que cela fait de constater 400 fois par jours que l'on s'empoisonne avec la dualité par un objet extérieur cadencé...
L'égo à envie de saisir cette expérience comme quelque chose de lourd de contraignant. Mais c'est surtout de la joie, de la paix, de l'harmonie, de la non-pensée, du détachement, du lâcher-prise, de l'expérience...

C'est aussi 400 prises de consciences.

Décris moi comment un tel objet ronge l'égo jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, si ce n'est un rebut, un déchet d'expérience...
Ca sent l'égo qui ce mortifie... Mais l'égo qui se mortifie n'est qu'une chose illusoire... On ne peut vraiment comprendre si on ne l'a vécu alors je préfère me taire...

Et parler...
 
Bien sincèrement., j'ai pas envie d'en parler mais je me force. Au vu de l'illusion d'intérêt je le fais...

400 illusions, 400 éveils
 
Gasho.

C'est amusant, je viens de t'écrire tout cela, et en prévisualisant, cela s'est perdu. D'habitude je copie toujours ce que j'écris. Mais là j'avais oublié.
Quoi qu'il en soit j'ai retrouvé le texte. Cela aussi c'est un rappel au sujet de nos négligences.

Au fait au niveau de la tristesse et de la silencieuse coïncidence, peux tu expliquer?

Gassho

Bisous à tous

Arrête de ronger ce mot "tristesse", libère toi de l'envie de m'aider.

Gassho.